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- Non ! Tu n’iras sûrement pas ! Je te l’interdis. Vociféra l’homme en pointant un index menaçant vers la jeune fille.
- Mais … tu … tu ne peux pas me faire ça, pas comme ça, tu … la voix de Nanako s’étrangla dans un sanglot.
- Monsieur, je vous en supplie, je veillerais bien sur Nan … tenta prudemment le jeune homme.
- JE T’INTERDIS DE M’ADRESSER LA PAROLE PETIT VAURIEN, tu oses venir sous mon toit, me réclamer l’amour de ma fille et cerise sur le gâteau me dire que tu l’emmènes avec toi !! C’est une MASCARADE , une mascarade !
Le visage furibond du père trahissait la colère qui l’animait. Terrorisée et n’ayant jamais vu son père rentrer dans une pareille colères, Nanako sanglotait en silence. Luxure s’approcha doucement de la jeune fille et l’entoura de ses bras. Il releva doucement son menton et planta ses prunelles dorées dans les yeux de Nanako :
- Tout ira bien, ne t’inquiètes pas susurra t’il.
Nanako s’apaisa instantanément. Sa voix calme et ses gestes certains ne pouvait que confirmer que ses choix étaient les bons. Un sourire amoureux se dessina sur son visage, elle agrippa la main de Luxure comme si sa vie dépendait de ce geste.
Le père de Nanako gêné par l’intimité et la complicité évidente des amoureux, fulminait de plus belle. Il explosa :
- HORS DE CHEZ MOI, HORS DE MA VUE, VOUS NE RESPECTEZ PAS LES RÈGLES DE LA FAMILLE, JE NE VEUX PLUS VOUS VOIR , TU SERAS DÉSHÉRITÉE , TU N’AURAS RIEN DE NOTRE FAMILLE , RIEN TU ENTENDS ?! JE N’AI PLUS DE FILL …
Luxure regarda la jeune fille et mit ses mains sur les oreilles de sa bien aimée, Nanako écarquilla les yeux, elle pu lire sur ses lèvres « fais moi confiance » D’une pression de la main, il la dirigea vers l’extérieur, il attrapa au vol quelques affaires dont elle aurait besoin, il ouvrit la porte et emboîta le pas à la jeune fille. Une fois dehors, il relâcha son étreinte et Nanako perçut des bruits de casse et de jurons.
- Viens, ne restons pas là.
Nanako avait ce besoin de courir, courir pour ne plus réfléchir, courir pour s’enfuir loin de sa trop douce enfance, courir pour n’être que plus prés de celui qu’elle aimait.
Puis à bout de souffle, elle s’appuya contre un mur et se laissa glisser pour s’asseoir.
Sa moitié prés d’elle l’avait suivi en silence et il adoptait les mêmes gestes qu’elle.
La nuit était douce, l’odeur du sable et de la chaleur des rues de Morocc parvenait aux amoureux. Nanako huma ces parfums comme si c’était la dernière fois.
- Tu es sûre de toi ?
- Plus que jamais oui, je n’ai pas peur !
- Ah oui ? dit il d’un air amusé.
Elle se retourna et dévisagea son tendre, la couleur de ses yeux virés au miel quand il se moquait d’elle et son regard taquin l’a fit rire.
- Oui je suis sûre, prés de toi plus que jamais, j’ai peur mais toi non, alors guide moi.
Elle attrapa sa main, déposa un baiser dessus, il sourit pensif, l’attira à lui tendrement et déposa un baiser sur son front.
- Tout ira bien, Midgard est à nous...
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Je tiens à préciser que cet écrit n'est pas de moi, mais de Nanako. J'effacerai ce post lorsqu'elle postera enfin cette histoire sous son nom.
<3